Poésies




Poésies.






Le Pire comme le meilleur :


J’entends la balle qui retentit,

Au beau milieu de mon esprit.

Il y a eu tellement de questions,

Et de réponses à profusion.


Maintenant le poison allaite mes veines.

Je crois que je n’aurais plus jamais de peines

Absurde ? La vie m’a déçu.

Cette fois je n’en peu plus !


Oh ! Mon Dieu vous ne m’avez offert que de brèves euphories...

Et les larmes de mes yeux, ont inondé ma vie.


Je n’ai jamais volé bien haut,

Car lourd était mon fardeau.

Le teint Rubicond ; le nom Lacuisse.

Il est temps que la moquerie finisse


Les agressions spirituelles sont les pires supplices.

Voilà, dans mon linceul, je me glisse.

Je laisse entière ma carcasse,

Pour nourrir les rapaces.


Régalez vous de ma chair déjà pourrie.

Par les souffrances que furent ma vie.

J’ai aimé à la folie.

Et je ne m’en suis jamais remis.


Aimer et être aimé cela ne m’est jamais arrivé.

Je me suis même persuadé que cette solitude me convenait.

Je l’ai dit à autrui,

Avec l’espoir d’être contredit...


Je voulais que l’on me rassure.

Sur les possibilités d’un amour futur ?


Les filles… Ah ! Les filles.

Au retour du printemps vous me crevez les pupilles.

Vous me détournez de mes entreprises

Qui aussitôt penchent comme la tour de Pise.


En été ?

Vos cheveux longs, vos corps dénudés

Vos douces effluves et vos teints hâlés

Quelle force, quand vous usez de votre fragilité.


Vous me laissez rêveur.

Je m’emporte à imaginer le frisson d’une caresse,

L’espoir d’un regard… Pourvu que jamais cela ne cesse.

Puis très vite : le cœur saigne, je pleure

Je comprends mon erreur.


Tout cela n’était que chimère.

Et c’est la dure réalité qui m’enterre.

Je suis perdu une fois pour toute.

Je ne trouve plus ma route.


Celle que je suivais, avant de vous avoir rencontré.

Douce sirène vous avez obtenu ce que vous vouliez


Vous me saviez esthète

Et dans mes yeux fous vous avez lu ma contemplation.

Votre beauté n’était alors plus de la science fiction.

C’est maintenant pour de beaux mâles que vous êtes en Fête.


Votre collection d’âmes perdues,

Comptent parmi elles un élu.


Enfin vous voici deux…

Et vous riez avec lui de ma lamentable gaucherie.

Je n’ai plus qu’à me trouver un trou de souris !

Je vais faire feu !


Me Détacher de ce monde affreux.

Où je suis pieds et poings liés,

Puisse la mort me délivrer de cet altruisme honteux.

Je n’ai plus qu’à me laisser aller.


Je ne crains pas l’enfer, je n’attends pas le paradis.

Je crois au soulagement du Néant.

Rien, derrière et rien, devant.

Quand je vais bien je l’appelle aussi HARMONIE.


Alors, si je me rate ?


C’est l’équilibre que je veux.

Et puis beaucoup d’amour pour un Dieu.


La divinité du point ZÉRO

N’a pas besoin de beaux héros.


Je suis jardinier apprenti

Et de cet art je me nourris.

Jamais d’excès, toujours en paix,

C’est ainsi que je vivrais.


Plus de vie en dents de scie

Régularité et économie d’énergie.


Alors, si je me rate ?


Ou mieux si j’hésite !

Cela sera une réussite.

Le temps d’un poème j’aurai réfléchi.

Et mon âme se sera enrichie.


Zen je n’aurai plus d’inquiétude.

HARMONIE, tu seras ma seule certitude.





                                                                                   IL

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