Autobiographie !
Introduction :
Une enfance non pas privée d’amour, mais plutôt, une reconnaissance très mal communiquée…
Je me trouve encore aujourd'hui, systématiquement rabaissé, par mon Père !
Une adolescence ballottée dans la pudeur et dans la honte.
Une Vie marginale.
La schizophrénie est la source de mes souffrances.
Des délires : comme être déterminé à sauver le Monde, comme vouloir mourir, comme vouloir être utile !
Mais en vain...
Et tellement de paranoïa, qui me ronge....
Qui me ronge !
Les médecins et les chercheurs sont en reste, même si le traitement médicamenteux régule bien mes divagations.
C’est un décalage.
Un regard trop spécial sur le Monde
Comme un filtre ou un angle de vue improbable...
Pas de mots pour expliquer les perceptions et les raisonnements qui en découlent.
Mais je veux être entendu et compris au cas où mon inadéquation soit une sorte de lumière, restée dans ses balbutiements.
Oui, Ne négligeons rien là où il y a toujours une part de vérité.
La terre est ronde : d’abords parce qu’on nous l’a dit, n’est-ce pas ?
Car majoritairement, nous ne serions pas capables de reprendre les calculs des scientifiques…
Encore moins de mettre le doigt sur leurs possibles erreurs…
Ensuite car la Conquête Spatiale nous a fourni les clichés de notre belle planète bleue. Elle est bien ronde !
C’est notre intuition, notre sens de l’observation qui dans l'Egypte Antique a ouvert la question.
Réponse à la clé puisque les Egyptiens auraient traversé les océans d'une manière avisée.
Mes doutes sont permanents et ma désorganisation, totale.
Mais s’il y avait dans cette lecture maladroite que j’applique à mon propre Univers un quelconque progrès collectif ?
Mes antécédents comportementaux sont insupportables pour beaucoup.
C’est le cercle vicieux : je choque les autres, j'aggrave mon cas, alors même que je me débat désespérément dans la gueule rigide et acérée du jugement. Me soulager, m'apaiser : voilà pourtant les maitres mots.
Mais qui peut distinguer la maladie, dans ce qui semble n’être que du vice ?
Je vis vos réactions dans la peur d’être un jouet…
Le jouet ?
Agressé par les moins sensibles, qui ne ressentent pas, qui n’éprouvent pas, de la même manière.
Ils ignorent la cruelle intensité de ma chair, mise à vif !
On blague et on rit, si bêtement parfois...
Mon contexte de vie et les traitements chimiques sont assez efficaces, mais loin d’être parfaits.
Je fais face à une immense lourdeur médicamenteuse : l’action de fond et une ribambelle de correcteurs !
Quelques solutions naturelles, accompagnent ma créativité.
Elle est le revers de la pièce, elle appelle au dialogue quotidien pour avancer, sortir de l’isolement.
De la solitude…